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RECHERCHE

TROUBLES PSYCHOSOMATIQUE

Le corps humain est un instrument unique pour vivre dans ce monde. En utilisant notre corps, nous avons la capacité de ressentir, de recevoir des informations du monde sous forme de sensations et d'agir en fonction de ces informations, ce qui nous permet de nous développer tout au long de notre vie.

Le corps est gouverné par un système virtuel de la psyché, qui est accordé au système nerveux. Une énorme quantité d'opérations exécutées par ce système sont autonomes et fonctionnent en contournant notre conscience. Sinon, il serait impossible de simplement maintenir les processus internes de l'organisme, tels que la respiration, ou de réagir rapidement aux changements de l'environnement externe. Les choix de réaction du corps à différentes informations sur l'environnement externe sont acquis par l'expérience. Dès la naissance, nous portons la mémoire de toute l'expérience accumulée par les générations précédentes, et nous ajoutons à cette connaissance une partie de l'expérience acquise au cours de notre vie.

Comment fonctionne la réaction ?

Nous percevons l'environnement grâce à nos cinq sens. L'information est ensuite traitée par nos systèmes de traitement et l'image obtenue est comparée à celles stockées dans la mémoire, avec un seul objectif : vérifier s'il y a danger ou non.

Nous percevons l'environnement à travers cinq organes sensoriels, l'information entre dans les systèmes de traitement, et l'image obtenue est comparée à celles stockées en mémoire, pour seule tâche de déterminer: s'il y a un danger ou non.

Cette "image" représente des centaines de paramètres enregistrés en mémoire à travers des séquences visuelles, olfactives, tactiles, gustatives et sonores. Si le système détecte un danger, le signal déclenche une réaction, et souvent toute la gamme de réactions est classée en "combat-fuite-gel", mise en œuvre par le système nerveux sympathique qui traverse tous les organes et tissus. Cela se produit en fractions de seconde, avec un signal envoyé du centres de contrôle en cerveau aux corps. Le système utilise des neurotransmetteurs spécifiques pour déclencher la production de certains hormones. Alors que chez l'homme préhistorique, la réponse ne s'activait que de temps en temps, lorsqu'il fallait échapper à un prédateur, le corps pouvait se permettre d'être principalement en mode parasympathique de "relaxation et digestion" le reste du temps, chez l'homme moderne, la réponse à la vie peut être activée du matin au soir. Tout au long de la journée, il "faut" courir quelque part, "atteindre" quelque chose en urgence, "se battre" avec quelqu'un ou "se cacher" de quelqu'un d'autre. Dans les modèles mentaux du cerveau, il y a une vérification continue de la sécurité, d'un prédateur conditionnel représenté par les parents, les enfants, les collègues et de nombreuses obligations.

Le corps peut ne pas supporter une telle charge, et alors quelque chose se casse. La tension accumulée se manifeste sous forme de symptômes encore et encore, se transformant en un état chronique ou en une forme de maladie grave. La biologie décrit en détail les chaînes de signalisation qui fonctionnent dans le processus de déclenchement et de maintien de la maladie. Cependant, les processus mentaux qui contrôlent le système se situent en dehors des systèmes biologiques, c'est un système d'exploitation virtuel. À ce jour, nous pouvons formuler au niveau d'abstraction élevé une relation de cause à effet : "stressé - malade" ou "le stress fort conduit à la maladie". Ce qui est particulièrement intéressant, c'est le processus inverse : "calme - en bonne santé".

Cependant, dans le langage scientifique moderne auquel nous sommes habitués, les mécanismes de réalisation de ce lien ne sont pas formulés. Parallèlement, les psychothérapeutes travaillant avec la psychosomatique réussissent à amener la personne à un état de "calme" par rapport à un processus de vie donné auquel elle est confrontée, et, comme une correspondance univoque à l'état de "calme", le corps passe à l'état de "santé".
Le principal objectif de recherche est de comprendre les mécanismes d'interaction entre l'esprit et le corps, qui réalisent les réactions. La compréhension des mécanismes d'interconnexion des systèmes psycho-neuro-bio élargira les possibilités d'application des méthodes de psychothérapie pour restaurer la santé humaine.

SOPHROLOGIE


En collaboration avec l'Institut des Neurosciences Paris-Saclay
le groupe de Neurobiologie de la Prise de Décision, Prof. Sylvie Granon :

Des recherches préliminaires pour identifier le lien entre le niveau de stress et la sophrologie ont été menées avec un groupe d'étudiants, dont l'évaluation subjective des niveaux de stress a été utilisée comme mesure. Il s'agit de la première étude de la sophrologie sur des personnes en bonne santé sans pathologies, comme première étape avant les recherches neurologiques et biochimiques sur la sophrologie.
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